Jean Luc PALUCH, Responsable des Opérations Immobilières et Xavier SEROUX, Responsable des Ventes, Coopartois (62)
Le renchérissement du coût de l’argent et de la construction …
Chez COOPARTOIS comme ailleurs, la hausse des taux des prêts immobiliers (multipliés par 2,5 en un an) et les recommandations plus sévères du Haut Conseil de Stabilité Financière quant à la durée maximum des prêts et à l’augmentation de l’apport personnel, ont pour conséquence d’éloigner la frange la moins aisée de notre clientèle de l’accession sociale à la propriété.
L’augmentation en parallèle des coûts de construction (+19% en sortie d’appels d’offres en une année), et donc des prix de vente, laisse présager un glissement potentiel de la demande vers une clientèle plus aisée qui jusqu’ici se tournait vers les pavillonneurs. La faillite de certains d’entre eux peut accentuer le phénomène, mais interpelle la stratégie commerciale de COOPARTOIS qui manque de relais et de notoriété au sein de ce nouveau vivier de clients.
… et la nécessité de se tourner vers de nouveaux modèles constructifs !
L’inflation conjoncturelle se conjugue à une tendance de fond, issue de la RE 2020 et de la stratégie bas carbone, d’augmentation des coûts de construction. Cette situation nous oblige à repenser notre système constructif et à nous orienter vers d’autres modes, tels que la production hors site, qui permet l’industrialisation et donc des économies d’échelle. Une logique de commande « à la carte des travaux du logement », sur base d’une ossature unique est une piste qui doit être explorée. Nous attendons de ces évolutions une maîtrise accrue des coûts de sortie en adéquation avec les attentes et la solvabilité de notre clientèle.
Pour COOPARTOIS, l’un des défis de l’année 2023 sera la conquête, par nous-mêmes ou par croissance externe, d’un volume de clientèle compatible avec la nécessaire massification qu’appellent ces nouveaux modes constructifs.
Jean Luc PALUCH, Responsable des Opérations Immobilières
Xavier SEROUX, Responsable des Ventes
