Pour une politique du logement ambitieuse

Les acteurs du logement appellent de leur vœux un pacte productif pour une politique à la hauteur des besoins de nos concitoyens.

L’Union sociale pour l’habitatet ses fédérations, la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fondation Abbé Pierre,l’Association des Maires de France et des présidents d'intercommunalité (AMF), l’Assemblée des Communautés de France (AdCF), l’Assemblée des départements de France (ADF), l’Association Force Ouvrière Consommateurs (AFOC), l’Association des Maires de France Ville & Banlieue, l’Association des Petites Villes de France (APVF), la Confédération syndicale des familles(CSF),la Fédération des associations et des acteurs pour la promotion et l'insertion par le logement (FAPIL), la Fédération des acteurs de solidarité(FAS), France urbaine, l’Union nationale des associations familiales (UNAF), l’Union professionnelle du logement accompagné (UNAFO),l’Association Solidaires pour l’habitat (SOLIHA) ont publié ce jour une déclaration commune appelant le Gouvernement et les pouvoirs publics à être plus ambitieux en matière de politique du logement.

Tous mobilisés, les acteurs du logement rappellent que le logement est un bien de première nécessité qui impose une intervention publique. Face à la nécessité de production et de rénovation massive dont la France a besoin pour répondre à des besoins qui ne se démentent pas, la politique du logement ne peut être guidée par un souci d’économies de court terme. Face à l’urgence sociale et économique, un pacte productif pour le logement s’impose.

Les conséquences desdécisions purement budgétairesprises par le Gouvernement, avec près de 6 milliards d’euros prélevés, entre 2018 et 2020, sur les organismes Hlm, se font d’ores et déjà sentir sur toute la chaîne du logement : recul des mises en chantier (-4%) et ralentissement de la rénovation notamment thermique (-3% au dernier trimestre 2018), hausse du nombre de demandeurs de logements sociaux (2 millions). A terme, la production de logements sociaux neufs pourrait baisser de moitié, et la réhabilitation des logements existants pourrait elle aussi connaître une baisse sensible.

Prendre connaissance de la déclaration commune