L’attractivité résidentielle des agglomérations françaises : enjeux, mesure et facteurs explicatifs

Juillet 2010, 68 pages
 
Auteur : Université Paris-Dauphine - Chaire Ville & Immobilier - Fondation Paris-Dauphine
 
document signalé par Habitat et collectivités locales.
 
 
Menée en partenariat avec le Crédit Foncier dans le cadre de la Chaire Ville & Immobilier, l’étude Paris-Dauphine aboutit à l’élaboration d’un classement des principales agglomérations françaises. Mais elle prend le contre-pied de la plupart des palmarès existants.

D’abord parce qu’elle interroge la notion même d’attractivité en essayant de faire toute la lumière sur ce concept et sur la pluralité des phénomènes auxquels il renvoie. Ensuite parce qu’elle distingue la mesure du phénomène de ses facteurs explicatifs. Une ville n’est pas en soi attractive parce qu’elle dispose d’atouts, mais parce que ses atouts attirent durablement de nouvelles populations.

Le classement présenté ici repose sur un indicateur objectif et indiscutable : les soldes migratoires de chacune des cent plus grandes agglomérations françaises. Tandis que les palmarès de villes agrègent des facteurs souvent hétéroclites pour produire un indicateur synthétique d’attractivité, la démarche consiste ici à partir des soldes d’entrées et sorties enregistrés par l’Insee sur la période 1999-2006. Au moyen d’un modèle économétrique, il s’agit ensuite de tester l’impact sur ces soldes de variables potentiellement explicatives. Plus de 200 variables statistiques ont ainsi été testées lors de cette première année d’études. Ces variables proviennent des recensements de la population 1999 et 2006 et des bases de données sur les équipements et les entreprises établies par l’Insee. Elles recoupent les thèmes suivants : population (structure et évolution), logement, localisation géographique, offre de commerces et de services, équipements, dynamisme économique.